mercredi 3 décembre 2008

Calorie Care livre des plats allégés livrés au bureau pour faire maigrir les cadres

Pour garder la ligne, ce courtier de Bombay a eu l'idée de créer «Calorie Care», la toute première société de restauration indienne qui prépare et livre aux salariés de la capitale économique des plats équilibrés à faible teneur en graisse et en calories.

L'Inde compte une centaine de millions d'Indiens des classes moyennes et aisées concentrés dans les villes.

La moitié des femmes et le tiers des hommes de ces catégories socio-professionnelles sont obèses, parmi lesquels de plus en plus d'enfants, a averti la Fondation indienne pour la nutrition (NFI).

Par comparaison, seuls 4% des femmes et 1% des hommes sont victimes de cette maladie dans les bidonvilles d'Inde.

Pire, la dixième puissance économique mondiale est le pays le plus touché au monde par le diabète avec 40,9 millions de malades en 2007, d'après la Fondation internationale du diabète.

En 2005, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait calculé que les décès liés au diabète et aux maladies cardiaques coûtaient 350 milliards de dollars par an à l'économie indienne.

Au premier rang des responsables, la nourriture indienne trop riche en huile, beurre, sel ou sucre et l'explosion de la restauration rapide américaine.

Et depuis quelques années aussi, la sédentarisation des nouveaux riches indiens, qui ne font plus aucune activité physique parce qu'ils ont des chauffeurs et des domestiques.

Son fondateur rêve de s'implanter à Bangalore, la capitale de l'informatique qui abrite des centaines d'entreprises locales et étrangères.

vendredi 21 novembre 2008

Moins d’infarctus grâce à un anti-cholestérol révolutionnaire

La prise quotidienne d'une nouvelle classe d'anti-cholestérol, les statines, pourrait réduire "d'au moins un tiers" le taux d'accidents vasculaires majeurs (infarctus et accidents vasculaires cérébraux).

Pour la revue médicale britannique The Lancet, il s'agit d'une "étude phare".

Jusqu'à présent, les statines étaient seulement prescrites aux personnes souffrant de problèmes cardiaques et présentant un taux excessif de cholestérol.

Plus étonnant encore, l'étude met en évidence des bénéfices substantiels à la prise de statine chez les patients considérés à hauts risques cardio-vasculaires mais ayant un cholestérol normal ou bas.

L'étude HPS fournit des preuves définitives que les recommandations de traitement en vigueur devraient être déchirées et remplacées, afin que ce médicament puisse être fourni à toute personne à risque, quel que soit son taux de cholestérol, estime le rédacteur en chef du Lancet, Richard Horton, dans un éditorial accompagnant l'article.

Avec 170.000 décès chaque année, les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité en France (32 % du total), devant le cancer ou les accidents de la circulation.

Ces travaux ont été menés avec la simvastatine, la statine commercialisée sous le nom de Zocor par les laboratoires Merck Sharp and Dohme (MSD)

jeudi 13 novembre 2008

Les gènes de l'obésité auraient été découverts chez la souris

Une étude récente menée par des chercheurs américains semble montrer que près de 6.000 gènes seraient impliqués dans l'acquisition de l'obésité chez ce mammifère, soit pratiquement un quart de son génome.

Les chercheurs américains ont utilisé une technique qui permet de supprimer l'expression d'un gène particulier (knock-out) pour arriver à cette conclusion.

Cette susceptibilité multigénique serait également présente pour de nombreuses autres maladies.

Selon les chercheurs, cette diversité remet en cause le concept de médecine personnalisée qui associe une maladie à l'expression d'une famille de gènes.

lundi 3 novembre 2008

La soupe fait-elle maigrir ?

Tout le monde a entendu parler du régime soupe. Soupe aux choux et autres potages qui auraient des vertus amaigrissantes.

Le potage a un effet coupe faim indéniable car il occupe un certain volume dans l'estomac et diminue donc la quantité d'aliments qu'une personne peut ingérer au cours d'un repas.

Il s'agit donc de la sensation de satiété que la soupe procure en remplissant l’estomac.

Ensuite le potage de légume est peu calorique sauf si vous prenez une crème de potage faite avec de la crème fraîche ajoutée !

Ces deux raisons son souvent évoquées pour expliquer que la soupe fait maigrir.

Le potage permet aussi d'éviter d’éventuels grignotage en attente du repas chaud. On conseille de le prendre en entrée des repas chaud si on prévoit ensuite un plat plus riche. Cela va limiter les dégâts ! Le potage a donc légitimement sa place dans un régime amaigrissant.

dimanche 26 octobre 2008

un nouveau substitut du sucre : le TAGATOSE

Le TAGATOSE se veut rien moins qu'être l’édulcorant du futur ! Qu'en est-il réellement ?

A l’origine ce produit, Tagatose, avait été développé par un groupe pharmaceutique Américain pour traiter les personnes atteintes du cancer de l’intestin car il joue un rôle favorable dans la reconstitution de la flore intestinale.

Tagatesse est le sucre de table dérivé du Tagatose.

Le Tagatesse convient aux diabétiques et aux patients obèses mais aussi aux personnes soucieuses de garder la ligne ou tout simplement à celles qui recherchent une alternative au sucre traditionnel.


Le Tagatose est un sucre naturel. Le Tagatose se distingue des autres édulcorants. Il offre de nombreux avantages:

-Résistant à la chaleur: le Tagatose il convient donc pour la cuisson

-Une valeur calorique très basse de 1,5 kcal (sucre traditionnel est de 4 Kcal/g).

-Un index glycémique pratiquement nul. Convient donc pour les diabétiques.

-Un effet prébiotique qui contribue à l’équilibre de la flore intestinale et à la digestion.

-Le goût: comparable à celui du sucre sans arrière-goût.

-Non cariogène: le Tagatose ne provoque pas de caries.

-Aucun effet laxatif: il ne provoque donc pas de crampes au ventre.

-Naturel: le Tagatose est issu du Lactose mais le produit fini ne contient aucune trace de lait. Les personnes intolérantes au lactose pourront consommer sans souci les produits sucrés au Tagatose.


CONSEILS D’UTILISATION

Emploi du Tagatesse : dans une recette vous remplacez la quantité de sucre utilisé traditionnellement par la moitié de Tagatesse càd que vous utilisez 50g de Tagatesse au lieu de 100g de sucre.

Le pouvoir sucrant du Tagatesse est environ 2 x supérieur à celui du sucre normal.

Cuisson au four: faites cuire vos pâtisseries un peu plus longtemps à une température légèrement plus basse. Il se peut que votre pâtisserie dore trop vite il suffit alors de vérifier la cuisson avec votre couteau et de la recouvrir d’une feuille d’aluminium.

Les allégations santé non scientifiquement prouvées trop souvent utilisées

Des allégations santé, non scientifiquement prouvées ou n'apportant pas de preuves suffisantes de leur efficacité, sont encore trop souvent utilisées dénonce l'Académie nationale de pharmacie ce mercredi 22 octobre.

Pourtant la loi l'interdit formellement depuis le 1er juillet 2007.

Bien qu'elle soit rétroactive, certaines sociétés continuent de communiquer des informations abusives à destination du consommateur.

Pour obtenir l'accord de la Dgccrf, il est indispensable, depuis la loi votée l'an dernier, de présenter un solide dossier apportant les preuves irréfutables.

L'Académie nationale de pharmacie avait fait connaître son point de vue sur le sujet dès mai 2007, en formulant une série de recommandations (diffusion de la liste des allégations autorisées comme rejetées auprès des professionnels de santé et des consommateurs, l'obligation d'obtenir une autorisation avant de faire de la publicité...).

mardi 21 octobre 2008

Lancement officiel d'un site internet novateur dédié à la nutrition - Conseils nutrition.tv

WWW.CONSEILSNUTRITION.TV ET ISABELLE HUOT: LA NUTRITION AU BOUT DE VOS DOIGTS !

A vos assiettes, prêts, mangez santé!

Un tout nouveau site Internet sur la nutrition, mettant en vedette le Dr.Isabelle Huot, est en ligne pour tous ceux et celles qui se soucient de leur santé et de leur alimentation. Conseils Nutrition.TV se distingue largement des autres sites sur la nutrition par un contenu multimédia axé sur des capsules vidéo informatives et conviviales. Ce site, élaboré par une équipe de nutritionnistes chevronnées, saura devenir un incontournable en matière de nutrition afin de rendre accessibles les plaisirs d'une alimentation saine et équilibrée à un très large public.

La force de Conseils Nutrition.TV réside principalement sur la présentation de l'information sous forme de capsules élaborées par Isabelle Huot et Julie Aubé, nutritionnistes chevronnées et passionnées par leur métier. Dr. Isabelle Huot, grâce à sa participation à de nombreuses émissions radio et télé, est d'ailleurs une nutritionniste très connue et respectée du public québécois. Détentrice d'un doctorat en nutrition et auteure de plusieurs livres traitant de nutrition, elle allie à son savoir de solides aptitudes pédagogiques et une communication interpersonnelle efficace. De surcroît, Mme Huot a pratiqué en tant que nutritionniste dans une polyclinique pendant 12 ans et a également mené de front de nombreux projets de recherche au Canada et à l'étranger.

Bien que la nutrition soit déjà un sujet d'actualité, Conseils Nutrition.TV saura capter et retenir l'intérêt des internautes en proposant des capsules hautement éducatives traitant de nombreux sujets d'intérêt sous des formes variées, vivantes et conviviales. D'un truc simple pour perdre 1 livre par semaine aux astuces pour démasquer les mauvais gras, en passant par l'importance de la vitamine D, quoi de mieux que la vidéo pour faire valoir les multiples avantages de manger sainement.

Et ça ne s'arrêta pas là! Conseils Nutrition.TV présentera bientôt une zone-membres où l'interactivité sera au rendez-vous. Cette section offrira régulièrement à ses adhérents de nouveaux outils tout en stimulant le développement d'une communauté virtuelle réunie autour d'intérêts communs.

Journal alimentaire quotidien, conseils nutritionnels et classification interactive des aliments et des produits santé ne sont que des exemples de ce que Conseils Nutrition.TV proposera prochainement à ses usagers.

Préparez-vous à être transporté dans un monde gourmand, là où nutrition saine rime avec santé, bien-être et heureuses découvertes. Visitez www.conseilsnutrition.tv, c'est la santé au bout de vos doigts.



Renseignements: Frédéric Sardin, Vice-président - Développement des
affaires, Conseils Nutrition.TV, (514) 475-8232, fsardin@conseilsnutrition.tv,
www.conseilsnutrition.tv

vendredi 17 octobre 2008

Le vin rouge mais aussi le vin blanc protègerait le coeur

Il est maintenant bien admis qu'une consommation raisonnable de vin rouge protège le système cardiovasculaire.

Mais il semblerait que le vin blanc n'ait rien à lui envier.

C'est ce que les Américains appellent communément le «paradoxe français» : une diète riche en graisses, mais une faible proportion de maladies cardiovasculaires.

Jusqu'ici, on pensait que c'était exclusivement dû à la consommation de vin rouge, qui utilise la peau du raisin, riche en resveratrol.

Le reservatrol, le tyrosol et l'hydroxytyrosol protègent notamment les mitochondries, ces organites cellulaires responsables de la production d'énergie, et particulièrement utiles dans les cellules du coeur.

mercredi 8 octobre 2008

Chocolat noir: meilleur à petites doses

Grignoter l’équivalent de la moitié d’une tablette de chocolat noir par semaine pourrait réduire les risques de maladies cardiovasculaires. Pour la première fois, une étude italienne1 démontre que la consommation quotidienne d’une petite dose de chocolat noir peut avoir des effets protecteurs contre l’inflammation chronique, un facteur de risque des troubles cardiaques.

lire la suite ...

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2008100699

Barack Obama ou John McCain comme vainqueur des élections présidentielles ?

En tant que diététiciens nous sommes souvent le nez plongé dans nos tables de correspondance taille / poids. Nous sous servons encore plus souvent du BMI. Le fameux body mass index ou encore appelé indice de masse corporelle.

En ces temps de campagne d'élection du Président américain, les Américains raffolent de statistiques surtout si celles-ci se rapportent à la politique.

Le New York Times a donc relevé les caractéristiques physiques des candidats à la Maison-Blanche au cours des élections présidentielles passées.

Leur conclusion: le plus grand candidat emporte généralement l'élection. Le plus gros l'emporte généralement sur le plus léger.

Ces conclusions semblent avantagager Barack Obama, lequel est à la fois plus grand et plus lourd que John McCain.

plus de détails :

http://www.nytimes.com/imagepages/2008/10/06/opinion/06opchart.ready.html

dimanche 5 octobre 2008

Le camembert n'augmente pas le cholestérol

Dans les « Entretiens de Bichat » qui est un congrès de formation continue destiné aux médecins, des chercheurs viennent de démontrer que le camembert n'augmente pas le cholestérol sanguin. Ni chez les personnes dont le taux de cholestérol est normal, ni même chez celles qui souffrent d'hypercholestérolémie.

D'après une des études, le camembert diminuerait même le « mauvais » cholestérol (LDL) et améliorerait le rapport entre le « bon » HDL et le « mauvais » LDL.


D'après les chercheurs, la consommation raisonnable de camembert pourrait même faire partie des recommandations diététiques à donner aux patients qui qui souffrent d'hypercholestérolémie.

mardi 16 septembre 2008

les risques de maladies cardiovasculaires dépendent de la localisation

Pour évaluer les risques que court une personne vis à vis des maladies cardiovasculaires, le surpoids n'aurait pas autant d'importance que ce qui est habituellement décrit.

Selon une étude américaine, l'endroit où est déposée la graisse dans le corps serait plus pertinent pour connaître les risques de maladies cardiovasculaires.

Ils se sont aperçus que lorsque les participants présentaient de la graisse autour des organes et entre les muscles, ils avaient également une certaine sorte de plaques dans les artères.

Des plaques qui sont associées au développement de l'athérosclérose ou de dépôts de graisse dans les vaisseaux sanguins, pouvant conduire aux crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux.

lundi 15 septembre 2008

interactions de certains jus de fruits sur les médicaments

La consommation de certains jus de fruits amoindrirait de manière draconienne l'efficacité de plusieurs médicaments et antibiotiques.

C'est ce que soutient une équipe de chercheurs canadiens dont les travaux ont été publiés aux États-Unis.

En fait, les résultats de cette récente étude soulèvent plus d'une inquiétude, d'autant plus que ces médicaments sont généralement assignés au traitement de graves problèmes médicaux tels que tumeurs, troubles cardio-vasculaires, maladies infectieuses, ainsi que pour éviter le rejet d'organes transplantés.

Bien entendu, le pouvoir interactif du pamplemousse sur divers médicaments est reconnu depuis longtemps ainsi que sa capacité à les rendre potentiellement toxiques.

Près de deux décennies plus tôt, on avait réussi à établir que le pamplemousse, autant le jus que le fruit, amplifiait gravement l'effet hypotenseur du félodipine, un médicament contre l'hypertension artérielle.

Ces jus seraient donc contre-indiqués avec le toposide, un anticancéreux, l'aténolol, le talinolol et le céliprolol, trois produits traitant l'hypertension artérielle, la ciclosporine, un médicament destiné à éviter le rejet suite à une transplantation d'organe, ainsi que les divers antibiotiques itraconazole, levofloxacine et ciprofloxacine.

Les experts ont observé l'interaction de certains jus de fruits sur des sujets qui combinaient la prise de fexofédanine avec, soit du jus de pamplemousse, soit avec de l'eau, ce qui a pu démontrer que les individus ayant consommé du pamplemousse avec l'antihistaminique n'avaient absorbé que la moitié du traitement comparativement à l'intégralité pour les autres.

Ce serait probablement la naringine contenue dans le pamplemousse qui interférerait dans le processus d'assimilation de médicaments en entravant un important vecteur qui autorise normalement l'organisme à complètement absorber les produits.

D'ailleurs, près d'une cinquantaine d'autres médicaments et antibiotiques dont l'efficacité serait grandement affaiblie par le pamplemousse auraient été identifiés à ce jour.

les aliments riches en matières grasses ou en sucre ont-elles un pouvoir addictif ?

Certaines personnes pensent que les aliments riches en matières grasses ou en sucre ont un pouvoir addictif, ce qui inciterait les consommateurs à manger de manière excessive et favoriserait l'obésité.

Faut-il dans ce cas considérer les denrées alimentaires de la même manière que l'alcool et la cigarette?

Ou s'agit-il plus simplement d'une confusion entre «addiction», «impulsion alimentaire» et «troubles du comportement alimentaire»?

Pourquoi parle-t-on parfois d «addiction» alimentaire?

L'addiction se caractérise par le besoin compulsif de consommer une substance, par une consommation non contrôlée et par l'existence de symptômes de sevrage (tels que l'angoisse et l'irritabilité) lorsque l'accès à cette substance est impossible.

Les personnes qui présentent des troubles du comportement alimentaire tels que les frénésies alimentaires, la boulimie et l'anorexie mentale tendent à présenter ces symptômes, ce qui donne à penser qu'il existe des similitudes entre la manière dont l'organisme réagit aux drogues et l'alimentation compulsive.

Il semble que la sensation de plaisir que procurent la consommation alimentaire et la prise de drogues emprunte des voies communes dans le cerveau.

Ainsi, des études menées sur des rats de laboratoire ont montré que des apports répétés et excessifs de sucre peuvent sensibiliser les récepteurs cérébraux à la dopamine (substance produite dans le cerveau lorsque nous éprouvons du plaisir) de la même manière que l'abus de drogues illicites.

Les études menées sur des sujets humains au moyen de techniques de neuro-imagerie cérébrale, qui permettent d'obtenir des images des structures et fonctions du cerveau, indiquent également des similitudes entre les réponses physiologiques à l'anticipation d'aliments qui flattent le goût et celles de drogues -- par exemple, la libération de dopamine dans les mêmes régions cérébrales.

Malgré les points communs entre le fait de manger et consommer des drogues, la vaste majorité des cas qualifiés d «addictions alimentaires» ne devraient en réalité pas être considérés comme un comportement addictif.

Manger est un comportement complexe qui fait intervenir plusieurs hormones différentes et systèmes de l'organisme, et pas uniquement le circuit plaisir-récompense.

Des recherches récentes ont mis à jour des différences dans les changements qui se produisent dans plusieurs neurotransmetteurs sous l'effet des drogues et d'une compulsion intense pour certains aliments.

En outre, pratiquement chaque plaisir ressenti (beauté, musique, plaisir sexuel, voire exercice physique) est associé à des poussées de dopamine comparables à celles causées par un repas riche en matières grasses.

Mais nous parlons alors de plaisir et non d'addiction, et ainsi les universitaires ont proposé d'autres explications.

L'expression «impulsion alimentaire» est souvent plus appropriée qu «addiction alimentaire».

Sources et références :

  1. Fallon S et al (2007). Food reward-induced neurotransmitter changes in cognitive brain regions. Neurochemical Research 32: 1772-1782.
  2. Nogueiras R et al (2007). The central melanocortin system directly controls peripheral lipid metabolism. The Journal of Clinical Investigation doi:10.1172/JCI31743.
  3. Rada P, Avena NM and Hoebel BG (2005). Daily bingeing on sugar repeatedly releases dopamine in the accumbens shell. Neuroscience. 134:737-44.
  4. Rogers PJ and Smit HJ (2000). Food Craving and Food « Addiction ». A Critical Review of the Evidence From a Biopsychosocial Perspective. Pharmacology Biochemistry and Behaviour. 66:3-14.
  5. Yanovski S (2003). Symposium: Sugar and Fat-From Genes to Culture. Sugar and Fat: Cravings and Aversions. Journal of Nutrition 133:835S-837S.
Source : « Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (EUFIC) »

vendredi 12 septembre 2008

la vitamine B12 peut prévenir la perte de mémoire

Selon une étude de l'université d'Oxford publiée dans le journal Neurology, une vitamine retrouvée dans la viande, le poisson et le lait pourraient aider les personnes âgées à garder leur mémoire.

L'étude est basée sur les résultats obtenus chez 107 bénévoles apparemment en bonne santé pendant une période de cinq ans.

Dans cette étude deux personnes sur cinq étaient déficientes en vitamine B12.
Le problème est encore plus fréquent chez les personnes âgées.

Les supplémentations, notamment du pain, en acide folique pourraient masquer les symptômes de déficience en vitamine B12 chez les plus âgés.

Le Pr David Smith, qui a conduit le projet de l'université d'Oxford d'investigation de la mémoire en fonction de l'age planifie maintenant de conduire un essai en prescrivant des vitamines B chez les personnes d'âge pour se rendre compte si leur prise pourrait diminuer la vitesse de la perte de la mémoire chez ceux-ci.

L'étude suggère que la consommation de plus de vitamine B12 à travers l'alimentation comprenant des viandes, du poisson, des céréales fortifiées ou du lait pourrait aider à protéger le cerveau.

Le foie et les crustacés sont particulièrement riches en vitamine B12.
NDLR : une consommation d'abats plus de 2x/mois n'est pas souhaitable car ceux-ci contiennent une concentration élevée de métaux lourds toxiques pour la santé!

Pour plus d'informations :
http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/7595423.stm

vendredi 5 septembre 2008

boire du café protègeraient les femmes contre le cancer de l'utérus

Selon une très sérieuse étude japonaise boire du café protègeraient les femmes contre le cancer de l'utérus. A partir de plus de 3 tasses par jour, les résultats seraient même significatifs


Une étude conduite pendant 15 ans au Japon, sur plus de 50.000 femmes âgées de 40 à 69 ans a été menée par les chercheurs du centre national du cancer. Ils ont trouvé une corrélation, certaine à leurs yeux : un lien entre café et cancer de l'utérus serait ainsi prouvé.

Selon leurs résultats, les femmes qui boiraient plus de trois tasses de café par jour auraient statistiquement 60% de risques en moins de développer un cancer du col de l'utérus en comparaison avec les femmes qui n'en boiraient que deux tasses quotidiennement ou qui en auraient une consommation moindre.

mercredi 27 août 2008

Comportement alimentaire et régulation du poids

Malgré des variations quotidiennes des apports et dépenses énergétiques notre poids varie dans des limites très étroites sur une longue période de temps . Chaque de nous navigue autour d’un poids de référence – un poids de forme diront certains – lequel est soumis à une régulation perpétuelle. La seule manière d’apporter de l’énergie et donc de maintenir ce poids est de manger. Ce qui chez tout un chacun s’accompagne de plaisir du palais à des degrés divers.

C’est la faim et la satiété qui régulent nos prises alimentaires. Nous avons une régulation à court terme qui vise à satisfaire les besoins métaboliques immédiats qui implique la perception au niveau du cerveau de signaux générés par l'ingestion. Ce sont les facteurs psychosensoriels. La vitesse de digestion des aliments est également impliquée de même que le métabolisme intrinsèque des nutriments ingérés.

Les expériences de suralimentation (surcharge calorique) d’une durée de 1 à 2 semaines et de restriction ont montré qu'après une variation de poids initiale, la reprise d'une alimentation « habituelle » s'accompagne d'un retour au poids corporel de départ.

Comment le corps compense-t-il ?

Il semble qu’à l'origine de cette compensation, la modification de la dépense énergétique semble être un facteur plus important que la régulation de la faim.
Lorsque les expériences de suralimentation portent sur une durée plus longue, il a été mis en évidence une auto-régulation significative de la faim. Ce feed-back « au long terme » impliquerait que les centres de contrôle de la prise alimentaire soient informés des variations des réserves énergétiques. Ici interviendrait la leptine et l’insuline qui véhiculerait cette information par une variation de leur concentration en fonction de l’importance du tissu graisseux corporel.

Si le couple insuline – leptine régule efficacement l’évolution du poids, comment peut-on expliquer le surpoids et l'obésité ?

Chez la plupart des gens le surpoids et l’obésité s’explique par une multitude de facteurs (dont notamment sociaux, environnementaux, pauvreté mais aussi goûts et gourmandise !).

Toutefois dans une franche de la population minoritaire c’est une prédisposition génétique qui est responsable du surpoids et de l’obésité. Celle-ci peut affecter une ou plusieurs voies métaboliques et impliquer la leptine. Le résultat est alors une obésité généralement sévère.

mardi 26 août 2008

influence de la fréquence des repas sur la forme

Lorsque la fréquence des repas est diminuée sans réduction concomitante du nombre de calories, de modestes changements surviennent dans la composition corporelle, ainsi que dans certains facteurs de risque cardiovasculaires.

Dans les pays industrialisés, nous sommes habitués à ingurgiter 3 repas par jour; Mais aucune preuve rationnelle ne vient étayer cette façon de faire. Or, la frugalité des centenaires d'Okinawa est actuellement citée en exemple et des études sur l'animal ont montré que l'on pouvait allonger l'espérance de vie en réduisant la fréquence des repas. On manque cependant de données chez l'homme.

Kim Stote et al (USA) ont réalisé une étude pilote pour établir les effets d'une réduction de la fréquence des repas sur les indicateurs de santé chez des adultes sains et de poids normal.
Il s'agissait d'une étude randomisée, menée en cross-over, divisée en 2 périodes de 8 semaines de traitement.

Pendant ces périodes, les sujets consommaient toutes les calories dont ils avaient besoin pour maintenir leur poids, soit en 3 repas/jour, soit en 1 seul repas quotidien. Les résultats, parus dans l'American Journal of Clinical Nutrition (2007;85(4):981-8), montrent que les sujets qui ont fini l'étude ont maintenu leur poids dans une limite de 2kg au cours des 6 mois de l'étude.

Les auteurs n'ont pas noté d'effets significatifs de la fréquence des repas sur le rythme cardiaque, la température corporelle ou sur la plupart des variables sanguines mesurées.

Cependant, les personnes qui n'ont pris qu'un seul repas par jour se sont plus sentis affamés, ils ont vu leur composition corporelle significativement modifiée (y compris des réductions de la masse grasse), leur PA significativement augmentée ainsi que leurs concentrations en cholestérol total, LDL et HDL, et ils ont montré une baisse significative de leurs concentrations en cortisol.

Pour les auteurs, les personnes de poids normal sont donc capables d'observer un régime alimentaire ne se composant que d'un seul repas quotidien.

Ils tirent la conclusion qu'en diminuant la fréquence des repas, sans réduction concomitante du nombre de calories, de modestes changements surviennent dans la composition corporelle, ainsi que dans certains facteurs de risque cardiovasculaires et variables hématologiques.

lundi 25 août 2008

T'aurais pas trop maigri ?

Faire un régime de temps en temps, est un comportement normal chez beaucoup de jeunes filles veulent souvent perdre quelques kilos durant les beaux jours. Elles se lancent parfois tête baissée dans des régimes déraisonnables. Certaines jeunes filles deviennent maigres et se trouvent toujours pourtant grosses, toujours obsédées par leur poids. La question de l’anorexie peut alors se poser. Si tu t’inquiètes pour une de tes copines, quelques signes peuvent t’aider à repérer cette maladie complexe et aux conséquences graves.

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http://www.bloob.fr/anorexie-boulimie/taurais-pas-trop-maigri-503.html